Office du tourisme de saint-coulomb

Vestiges du Plessis Bertrand

En 1026, Bertrand, premier du nom et un des aïeux de Bertrand du Guesclin, acheta la seigneurie de Saint-Coulomb. Cette famille, appelée aussi Guarplic ou Guasplic ou Gue-Asquin, possédait de riches domaines à Château Richeux en Saint-Méloir et ce serait, dit-on,  un sieur Bertrand du Gué-Asquin qui bâtit le Plessis- Bertrand dès le XIIIème siècle. 
En 1500, le château appartenait à Guillaume de Chateaubriand qui possédait aussi la terre de Beaufort. En 1589, dame Charlotte de Montgommery, douairière de Beaufort, vendit à Gui de Rieux, seigneur de Châteauneuf, la terre du Plessis-Bertrand, avec toutes ses dépendances et l’emplacement du château du Guesclin qui venait d’être démoli sur ordre du roi Henri III.
En 1592, les Ligueurs y avaient garnison et inquiétaient fort les Malouins, redevenus fidèles à Henri IV.  Sur leur demande, La Tremblaye, chef royaliste, l’attaqua et y fut tué.

Peu après, les Malouins s’emparèrent du Plessis-Bertrand et le démantelèrent. En 1598, le roi ordonna que le Plessis-Bertrand fût entièrement mis hors de défense. Il continua cependant à rester une terre de juridiction importante. 
En 1681, les Rieu cédèrent le Plessis-Bertrand à Henri de Beringhen. La terre du Plessis-Bertrand fut érigée en comté en juin 1702, en faveur de Jacques-Louis de Berighen. Son fils, Jacques, vendit la seigneurie en 1740 aux Magon de La Lande. En 1793, Erasme Magon périt sur l’échafaud. Sa veuve récupéra le domaine mais, à sa mort, celui-ci passa à Mr Le Fer de La Gervinais puis, de 1832 à 1933, à la famille de Ferron.  
Le domaine passe ensuite à Robert Le Masson. Son fils Jacques et ses enfants entreprirent de remettre les ruines en valeur. Les travaux ont permis de dégager des ruines imposantes, entourées de vastes douves. Une salle souterraine a été découverte. Est-ce de cette salle que serait parti le souterrain qui, d’après la tradition, passait sous la sacristie de l’église et aboutissait à l’Anse Margot ?

Vous êtes à moins de 5 mn de trois malouinières : Biot-Bois, La Motte Jean, la Ville Bague.